Il faut rester un peu de temps devant cette photo. ... . Parce que la suite sera moins idéalisée. Plus triste. C'est le dernier cliché, que, ce matin, j'ai pris. Comme une volonté de retrouver de la futilité. Un éclat de couleur, fort. Cette balade qui ce matin m'a conduit jusqu'au littoral, m'a offert à voir, une sombre et funeste beauté. Je vais regretter longtemps que cet oiseau soit mort. Etrange cadeau que portait la mer au levé. Elle me l'a donné à voir, m'amenant l'animal via les flux et reflux de la petite marée. Jusqu'à coincer l'oiseau entre deux rochers, le surélevant sur les galets, pour me présenter tant le volatile était beau, jusque dans sa mort. Et que la poésie, m'est si je le veux, apportée à chacun de mes regards. Une petite fleur pour cet ami l'oiseau, mort ce matin froid et clément.
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