23.5.13

Si, seulement, l'on avait le courage, des oiseaux, de chanter dans le froid... *



* Dominique A

J'aime les pigeons. Peu les apprécient et à mon avis à tord. Ils animent nos villes, ont fait nos guerres, nous ont servi de nourriture, leur demeure toujours une existence laborieuse. Ils se broient les pattes dans nos fils plastiqués, sont mutilés, sont stérilisés de maniere infâme. Infâme...

Alors que sont Si beaux. Leur vol est affuté et leur mémoire visuelle, trois mille fois plus développée que la nôtre. Trois mille fois. Au cours d'une expérience, un observateur a entraîné des pigeons à picorer une aire déterminée d'une vaste photographie aérienne, en contrepartie d'une récompense. Quatre ans après avoir vu pour la dernière fois cette photographie, les pigeons parvinrent à retrouver l'aire en question.

Si, seulement, on avait le courage, des oiseaux, de chanter dans le froid...






Et puis je ne peux pas m'empêcher en regardant un pigeon de penser à ce cliché de S.Moon... d'espérer, un jour, par un coup de chance faramineux, parvenir moi aussi...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire